Ce matin 08 mai 2012 temps anglais, crachin en permanence. C’est parti pour la journée et pourtant !!!!

Réveil à 7 heures, petit-déj rapide , le « CAV » dans sa caisse, le « NIZ » dans le coffre, et le GPS tournez à droite, tournez à gauche, au carrefour prendre la 2ème à droite. Qu’est ce qu’on peut bien foutre dans la voiture alors que les essuie-glaces tournent plein pot. La patronne se gare en plein champ un peu style « je te pose une vache au milieu de la pâture » Ca gueule de partout et voilà que je me retrouve au milieu de poilus, de grands, de petits, de pas poilus, de beaux, de moches. Oeil interrogateur au patron qui me sort d’un grand sang froid « te voilà en expo le « NIZ » essaie de te montrer digne de ta race et bouffe pas le mec qui va te toucher les grelots ». Comme dirait quelqu’un que je nommerais pas « c’est quoi cette niztoire d’expo ».

Traversée du champ enfin du bourbier il est pas encore 9 heures et le « NIZ » toiletté de frais ressemble déjà à un chien de ferme, le « CAV » taille basse surbaissé fait dans le style boule de glaise avant que le potier la transforme en cruche ou autre vase.

Pas fier le « NIZ », tu trouves de tout là dedans, y a des trucs qui doivent bien faire 4 à 5 NIZ de haut ils ont des têtes aussi grosses que moi et bien sûr ils veulent me renifler. Maman, Papa, Cheyenne au secours, et c’est que le début maman me présente à un mec qui veut me mesurer la tête, le museau, qui veut voir mes yeux, mes dents, me tâte les côtes pour en conclure que je mange bien (c’est regardé lui). Ah c’est un chien alors il faut que je vois les machins à l’arrière, faut que je courre que je tourne en rond. Commence à me gonfler le pépère il a pas vu « qu’il pleut comme vache qui pisse », s’en fout sous sa tente pendant que moi je fais le clown dehors.

Tu vas me dire bon et alors le nizouille la niztoire elle a une fin. Ok je te vois baver.

Nous voilà à la sortie c’est à dire en gros 1 heure après notre arrivée. C’est grandiose, des journées comme ça tu en redemandes. Il paraît que le bain de boue c’est super pour la peau. Les patrons sont couverts de terre jusqu’à la taille et commencent à se dirent qu’une retraite vers la sortie s’impose avant que le « CAV » pète un plomb.

Tous aux abris dans la voiture, le champ du départ ressemble à tout sauf à un champ, sorties des serviettes, brossage énergique et grande décision directoriale. Retour maison pas question de se prendre la flotte toute la journée. Aussitôt dit aussitôt fait. Contact, GPS et la voiture ne bouge pas d’un pouce, les roues patinent. Heureusement le voisin a la même idée et nous voilà en train de pousser des véhicules, intelligemment (ne pas se placer derrière une roue motrice sinon t’es crépi de la tête aux pieds). Enfin la famille est sauvée retour sur le dur, t’as jamais autant adoré le macadam. Allez une dernière petite pour la route.