T’as eu peur, tu t’ais dit le Niz a disparu. Mais non je suis toujours là. Bon nous voilà de retour côté océan. Une semaine de ronflette pour se remettre des vacances (enfin c’est comme ça que les bipèdes appellent cet intermède), parce que le Niz et le Cav out. Dix jours de crapahute dans la montagne et je suis passé à travers le collier. Tu te lèves le matin et t’as gagné 6 bornes l’après-midi et je te parle pas du dénivelé, un coup tu montes et un coup tu descends. Enfin je suis revenu en entier hormis la hauteur au garrot 35 centimètres au lieu de 45 à 50 pour un Niz normal, à force de marcher j’ai rapetissé. Le Cav je t’en parle pas il ressemble à une limande, pôvre pépère il a perdu sa graisse de canapé. Le chef par contre a réussi à prendre 1 kilo, faut dire qu’il se soignait à la saucisse sèche au cantal ou au bleu tous les soirs.

A part çà on prépare le jardin pour l’hiver, j’aurais du ramener une vache pour nettoyer, c’est d’une efficacité ces bestiaux. Moi je me la coule douce, je laisse les autres travailler, faut que je me refasse une santé.

Le Niz tire la langue.

Mais non je ne tire pas la langue, j’ai piqué la semelle du sabot à Môman. Faut bien que je m’occupe en attendant mes croquettes.

Allez à bientôt, j’ai un peu de boulot.