Je l’aime tellement mon Cheyennou qu’il en peut plus, et que je te lui lèche l’oreille, que je lui lèchouille la truffe, un oeil par ci par là. Ras le bol qu’il en a, ça commence le matin à l’aube pour se terminer le soir. Pépère n’en veut plus des BizNiz. Il vient donc d’inventer une astuce puisque tout lui est permis à mister le grand breton. D’ailleurs entre parenthèses il ne quitte pas la télé aujourd’hui, Mamam lui a enregistré le jubilé de sa reine, il veut pas louper ça l’english, lui qui fait ce qu’il veut, qui écoute quand il veut (de toute façon il n’entend rien) eh bien aujourd’hui il est près à se rouler les quatre pattes en l’air et à faire le poirier rien que pour faire plaisir à Lilibet (Elisabeth II, c’est comme çà qu’il l’appelle sa majesté). Ca fait que cinq fois qu’il la regarde la grande teuf anglaise.
Donc je reviens à son astuce – Monsieur a décidé de se prendre pour une poule et de vivre perché pour éviter que le Niz lui colle aux basques.

Cheyenne perché

Moi dans cette histoire je suis comme un gland, si je mets un pied sur la table pour retrouver mon sucre d’orge préféré j’entends une douce voix me rappeler immédiatement à l’ordre. Et pourquoi le Niz il a pas le droit à un bout de table même si il faut mettre les rallonges ? Je te dis qu’il y a comme une forme de ségrégation qui flotte dans cette maison, y a comme une préférence non pas communautaire, je sais pas il faut que je creuse l’idée. Ce qui fait que je suis comme une pauvre pomme je dois attendre par terre que le rosbif descende de son perchoir. L’heure de la bouffe arrivant va bien falloir que tu te décides à mettre pied à terre que je te fasse la léchouille de midi.

Bon heureusement que Gigi est passée, j’ai eu droit à une petite partie de jambes en l’air en tout bien tout honneur, faut pas rigoler avec ça dans la famille sous peine de représailles diverses et variées. Je suis comme un caramel mou quand je vois Gigi, je lui laisse même ma baboule (mon ballon préféré). Et pourtant si le « CAV » s’essaie à la toucher c’est la guerre atomique je suis d’un caractère pas prêteur.

Falkor passe un mauvais moment