Falkor en planteur de salades

Boulot terminé pour aujourd’hui, plantage de salade terminé, je vais enfin pouvoir me taper une petite sieste peinard sur le transat de Maman. Le « CAV » doit être planqué quelque part dans le jardin, dès qu’il a entendu parlé de potager il a disparu. Moi faut dire que j’aime bien le potager, je suis devenu un expert.

Patte gauche : un violent coup à la surface de la terre toutes griffes dehors pour pratiquer un trou.

Avec la bouche prendre délicatement (comme un NIZ quoi) un petit plant de salade par ses petites feuilles.

Un salto arrière pour faire un petit pipi dans le trou en guise d’arrosage (maman monopolise l’arrosoir) et un brusque bond en avant because je viens d’en prendre un dans l’arrière-train avec une bonne engueulade par la patronne qui me détrempe mon trou à grand coup d’arrosoir. Va me transformer mes plantations en marécage. Madame repart vaquer à ses occupations.

Donc tu lâches toujours très délicatement ta petite salade dans le petit trou-trou, un coup de patte gauche pour reboucher le trou et changement de pied pour utiliser le droit afin de buter le plant, il existe une variante qui est de te poser le popotin sur le plant de la dite salade mais l’expérience prouve que souvent la repousse n’est pas au rendez-vous par un phénomène qui s’appelle l’écrasement . Plus que vingt trois et repos. Avec beaucoup d’expérience (attention c’est pas donné à tout le monde) tu peux faire deux trous dans chaque mouvement en coordonnant le train avant et le train arrière puisque (attention ça devient technique, j’espère que tu vas suivre) la distance entre l’avant et l’arrière correspond pile poil à la distance de plantation entre deux plants. Ceci n’est bien sûr possible qu’avec un NIZ. Si tu prends un basset c’est trop long tu perds de la place. L’Irish Wolffhound par exemple n’est pas du tout adapté à ce genre de culture, plutôt l’utiliser pour les plants de courgettes. Le chihuahua est plutôt du style radis.