Aujourd’hui 10 septembre de l’an 2012 petite randonnée sympa le long de la Tarentaine. C’est rando totale liberté dans tous les sens, pas de laisse vu que avant que tu croises quelqu’un les vaches auront des oreilles de Mickey, et également parce que les bipèdes partent sans plan, sans carte ce qui en résumé veut dire que si on se paume dans la forêt il n’y a pas loin à aller. Enfin au bout d’une heure de je marche, je saute par dessus les troncs, je me fais engueuler si j’évite pas la flaque d’eau, nous avons retrouvé un semblant de civilisation sous la forme d’un moulin qui mouline plus rien depuis des décennies et deux autochtones sans doute bûcherons de leur état qui ont monté en pleine forêt un camp de sioux. Nos pépères et mémères réunis en conclave se mettent à disserter sur la meilleure manière de regagner un jour nos pénates l’un veut rebrousser chemin, l’autre aller à droite, un à gauche et le dernier veut continuer tout droit. Ok moi je me couche et vais piquer un petit roupillon en attendant la décision des cerveaux de l’expédition. Un passage par la buvette ambulante et nous voilà repartis, la décision dixit les chefs étant de continuer en se disant déjà qu’il est possible suivant les circonstances que le demi-tour s’impose. Une telle décision ne peut que s’applaudir des quatre pattes. Chemin faisant voilà t’il pas qu’un pépère repère un gué pas très gai pour un Niz non pratiquant du canyoning. Eh bien je te le donne en mille :

Sans moi Bernard n’aurait jamais passé le gué, je viens encore de faire preuve de mon grand courage et de mon amour de l’eau.


Le Niz fait traverser le gué à Bernard

Aujourd’hui ballade du matin pour nous dérouiller la musculature avant une rando en forêt, peinarde jusqu’au moment où un cheval est arrivée dans nos arrières. Panique à bord, rattrapage de chiens, se planquer rapide en dehors du chemin afin de laisser passer le caballus, résultat le Cav a attaqué la bête (doit pas aimer les chevaux le british) Môman s’est brûler les doigts en voulant rattraper la longe. Pharmacie sortie des sacs à dos, sparadrapisée aux doigts les plus atteints nous avons repris notre petite ballade tranquille. Que du bonheur cette petite journée.